Notre analyse

Après le SDEDA, de la MRAE, c’est donc au CODERST de rendre un avis favorable. Un général fort célèbre aurait ici volontiers parlé des "comités Théodule" qui interviennent sans que l’on sache qui les composent et quelles sont leurs compétences.
A cet égard, chacun pourra s’interroger sur les compétences et la légitimité de ce CODERST lorsqu’on découvre, au milieu de cet article, les propos de l’un de ses membres : « Ce n’est pas demain la veille qu’on va faire de l’économie circulaire ! Et il faut fermer les centres d’enfouissement... »

Que dire ? Que répondre à ce qui relève d’une ignorance des enjeux de l’économie circulaire, des objectifs fixés par la feuille de route gouvernemental, des réalités qu’on mesure depuis 10 ou 20 ans dans de nombreuses collectivités françaises autour du tri et du recyclage ?

Que répondre sur le mythe, entretenu par les porteurs du projet d’incinérateur, autour de la fermeture des centres d’enfouissement ? Redisons-le. La construction d’un incinérateur ne permettra pas la fermeture des centres d’enfouissement. Car tout ne se brûle pas... Pire, ce sont 15 à 20 000 tonnes de résidus, plus ou moins toxiques qu’il faudra enfouir.