Incinérateur : Troyes, Ljubljana, même combat ?
L’histoire récente de Ljubljana n’est pas sans faire écho à l’actualité de l’agglomération troyenne. En quelques années, la capitale Slovène de près de 300 000 habitants est parvenue à réduire sa production d’OMR jusqu’au chiffre de 121kg/hab (contre 270kg/hab dans l’Aube). Et voici comment :

Extrait : « [En 2004], le plan national déchet prévoyait la collecte séparée, des installations de traitement mécano-biologique (TMB) régionales et deux incinérateurs de grande ampleur. En 2005, le projet de construire le premier à Kidričevo ne s’est pas concrétisé, à cause de la forte opposition des résidents. Le deuxième projet avait été présenté en 2012 par la ville de Ljubljana, avec l’intention d’ intégrer l’incinérateur au système de chauffage urbain de la ville. Entre temps, Snaga était en train d’augmenter rapidement le taux de collecte séparée alors que la ville de Ljubljana s’engageait dans une démarche zéro déchet, ce qui rendait l’investissement dans l’incinération superflu. »
Le résultat est là. Ljubljana est devenue l’une des villes les plus vertueuses en matière de recyclage des déchets et a été désignée en 2016 : « capitale verte de l’Europe. »
Nous sommes, à Troyes, au même moment : Choisir l’incinération, outil du XXe siècle ou passer avec volonté et ambition à un projet moderne.
Dossier Du Mois - Novembre 2015 by Pascal Houplon on Scribd