Dans ce courrier reçu le 4 février dernier, l’enseigne nous indique les mesures qu’elle met en place pour réduire ces déchets. Ceux-ci concernent :

  • Le flux générés en cuisine. L’enseigne indique avoir mis en place un système de « logisitique inversée » permettant la collecte des cartons, et depuis 2015 des aérosols en aluminium ainsi que des films plastiques et des bouteilles d’huile en 2018. Les huiles de friture, à l’image de ces concurrents locaux, sont également collectés et valorisés en biocarburant.
  • Les déchets d’emballage générés en salle : L’enseigne montre dans ce domaine une volonté de mettre en place les moyens nécessaires pour permettre le tri en salle. Elle souligne, dans son courrier, les études faites dans ce sens et les difficultés rencontrées (travaux d’aménagement, conditions à réunir pour s’assurer d’une véritable valorisation des flux collectés…). Conscients de ces difficultés, nous prenons actes des efforts entrepris et des objectifs affichés dans ce domaine.
  • Les biodéchets  : L’enseigne troyenne nous livre ici une réponse complète et honnête sur ce sujet. Elle indique produire, au sein des cuisines, 7,8 tonnes de biodechets par an. Elle se trouve, de ce fait, sous le seul réglementaire (10 tonnes/an) qui lui imposerait une collecte séparée.

Nous saluons ici la précision de la réponse et la transparence du propos. Nous espérons qu’une modification de la réglementation ou un effort particulier puisse permettre d’assurer dans les années prochaines la collecte de ces biodéchets dont le potentiel énergétique (via la méthanisation) représente une richesse à exploiter.

Pour conclure, nous espérons que ces établissements pourront dans les années prochaines trouver au sein des collectivités locales les conditions et les appuis nécessaires pour réduire efficacement leurs déchets.