Infographie sur les NNI

Notre association, représentant FNE dans le département, était présente à la table ronde sur les néonicotinoïdes, organisée par le député aubois Gregory Besson-Moreau. Elle a, à cette occasion, fait valoir la nécessité de maintenir l’interdiction de ce pesticide "tueur d’abeilles".

La crise de la filière "Betterave" (une filière particulièrement présente dans notre département) tient avant tout à la suppression des quotas, à l’effondrement du prix du sucre depuis 3 ans et au dérèglement climatique. A ce titre, la question de la "Jaunisse" de la betterave n’est qu’un problème conjoncturel, lié à un hiver doux et à l’absence de prédateurs ou auxiliaires naturels dans ces espaces agricoles.
La résolution de cette crise agricole ne peut donc pas passer par une régression environnementale.
Au contraire, à moyen terme, le secteur doit recevoir tout l’appui nécessaire pour s’adapter, se diversifier, ré-introduire une bio-diversité nécessaire à l’équilibre des éco-systèmes (ré-implantation de haies, rotation des cultures...). C’est possible et les agriculteurs que nous avons rencontrés y sont favorables.
A court terme, pour faire face à une crise réelle, les agriculteurs doivent être indemnisés au regard des pertes subies cette année (77 millions selon l’estimation de la Fondation Nicolas Hulot).
En tout état de cause, la situation exige le maintien de l’interdiction de ces néonicotinoïdes et l’application de ces solutions à court et moyen terme pour aider la filière.

10 raisons de rejeter le projet de loi sur les néonicotinoïdes

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